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GENERALITES SUR LES PHASMES
Nous allons nous intéresser au vocabulaire et aux particularités communes à la plupart des phasmes.
Introduction à la classification
Commençons d'abord par la définition scientifique du phasme.
N'ayant pas d'os, et encore moins de colonne vertébrale, nous pouvons donc classer le phasme parmi les invertébrés.
Le fait que ses pattes soient articulées le fait automatiquement appartenir au groupe des arthropodes (comme les racines grecques des deux syllabes l'indiquent).
Ensuite, possédant trois paires de pattes, des antennes et un corps composé de trois parties distinctes : tête, thorax et abdomen, les phasmes sont ainsi des insectes.
Enfin lorsque nous parlons des phasmes, nous faisons référence en réalité aux phasmoptères.
Il existe d'autres types de classification classant les espèces mais nous en tiendrons là. Ce pauvre insecte a été suffisamment disséqué par les mots :)
A quoi reconnaît-on un phasme ?
Les phasmoptères ont diverses formes mais possèdent des caractéristiques communes.
Ils sont exclusivement phytophages, ils se nourrissent donc exclusivement de plantes. De plus ils s'alimentent et s'activent surtout la nuit.
Leurs mandibules (c'est un peu la bouche des insectes) sont externes. Nous pouvons en effet les observer sur de gros spécimens comme les Extatosoma Tiaratum (1ére et 4èmephoto).
La plupart sont des espèces très mimétiques, ils peuvent donc se cacher en changeant de couleur selon la température et l'humidité (taux d'hygrométrie) mais aussi grâce à leur forme. Certaines espèces ressemblent à des branches et d'autres à des feuilles. Même leurs oeufs sont mimétiques : ils ressemblent tantôt à des graines, tantôt à des déjections (excréments).
La reproduction est sexuée, il faut donc un mâle et une femelle pour pérenniser l'espèce, mais pas obligatoirement puisque les femelles en l'absence de mâles pondent des oeufs qui ne donneront naissance qu'à des femelles. Cette reproduction est dite parthénogénétique, et dans certains cas (Phyllium Giganteum) elle est la seule observée dans la nature.
Le développement de cet insecte est ponctué par des mues successives. Lors de ces mues, le phasme trop grand pour sa carapace l'abandonne, sèche puis dans certains cas s'en nourrit.
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